Néo–Romance
CD
Une merveilleuse collection de 14 compositions empreintes de beauté, de mélancolie et de nostalgie. « C’est parmi la musique la plus triste que j’ai écrite », ajoute Stréliski. Parmi la plus magnifique, aussi, de la douce et délicate Rêveries aux élans envoûtants de BORDERS.
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Alexandra Stréliski souhaitait prendre ses distances avec le mouvement néo-classique auquel elle était associée depuis longtemps, considérant que cela ne reflétait pas exactement son œuvre. L’expression individuelle en dépit des contraintes de la tradition, une idée prisée par les romantiques, l’a inspirée à suivre son instinct et à s’efforcer de capturer et transmettre des émotions à travers son art. « Je suis vraiment une romantique, dans le sens où j’exprime mon monde intérieur afin de mieux comprendre le monde qui m’entoure », confie-t-elle. « Alors je me concentre sur l’idée du néo-romantisme musicalement, mais aussi en tant que forme de méditation. »
Pour la première fois, elle s’est rendue en Europe pour composer et enregistrer, en plus de travailler avec plusieurs nouveaux musiciens et collaborateurs. Elle a par ailleurs exploré son passé familial, « suivant ses racines », dans ses propres mots. Néo-Romance a principalement été composé à Rotterdam, où Stréliski a emménagé avec sa partenaire. Par le fait même, elle a découvert des choses étonnantes à propos de son propre passé. Elle a visité des résidences où des membres de sa famille ont jadis vécu à Amsterdam, puis dans une bibliothèque de Paris, elle a trouvé des compositions de ses ancêtres, des professeurs et des compositeurs de l’ère romantique.
« Mon père est Français et ma famille a des origines juives polonaises. Je me suis retrouvée exactement où ils vécurent autrefois. J’ai toujours cru que j’étais la seule musicienne dans ma famille immédiate, que j’étais cette artiste bizarre. Or, il s’avère que mes ancêtres étaient tous des metteurs en scène, des violonistes, des gérants de théâtre… Plusieurs des femmes étaient des actrices. Découvrir cette histoire qui m’était inconnue a ouvert des pistes de réflexion par rapport à mon identité. Je me suis demandé : “Quelle est ma provenance? La musique se transmet-elle à travers les générations? Qu’elle est l’implication dans ma vie actuelle?” »
Alors que résonnaient en elle ces notions d’identité collective et d’histoire commune, la pandémie et les confinements ont en contrepartie instillé un sentiment d’isolement. Néo-Romance a pris forme dans « un espace profondément personnel », mais l’album évoque quelque chose de beaucoup plus universel, avec une portée narrative. « Néo-Romance est à propos de l’imagination, de raconter des histoires, de s’y perdre en l’écoutant, afin de contrer le désenchantement et l’isolement. »
Le romantisme faisait partie de l’univers musical de Stréliski depuis longtemps. « J’ai grandi en écoutant et en jouant Chopin, alors cela est ancré en moi », assure-t-elle. « Je me sens moi-même comme une compositrice romantique. Et alors qu’un nouvel amour me ramenait en Europe, jusqu’à mes racines et à ces découvertes, tout cela s’est harmonisé. C’était tout à fait logique. »
Le résultat est une merveilleuse collection de 14 chansons empreintes de beauté, de mélancolie et de nostalgie. « C’est parmi la musique la plus triste que j’ai écrite », ajoute Stréliski. Parmi la plus magnifique, aussi, de la douce et délicate Rêveries aux élans envoûtants de BORDERS. The hills et The Breach déploient des arpèges de piano rapides qui leur confèrent un sentiment d’urgence, puis la lente progression de a new romance vient clore l’album de façon introspective et inspirante.
Néo-Romance est d’autre part un album spacieux, où Stréliski n’hésite pas à prendre longues pauses, laissant la musique respirer et « les silences parler », indique-t-elle. « J’ai vraiment voulu prendre mon temps. Se taire est en quelque sorte plus mature que parler. En même temps, l’album est fort en mélodies et en thèmes. Je veux surtout que la sincérité sentimentale et la nature évocatrice de ma musique ressortent. »
Une autre première : Stréliski a composé pour un trio de cordes et a enregistré avec ce dernier à Paris. Deux des membres du trio sont originaires de Pologne, ce qui contribue aux notes juives polonaises parsemées à travers sa musique. Elle a également enregistré un orgue d’église, qui se fait entendre subtilement sous ses partitions de piano. Les cordes sur First Kiss s’élèvent et s’élancent tendrement, ajoutant de la profondeur et de la texture. Sur Élégie – une des pièces les plus bouleversantes de Néo-Romance – un sublime violon s’empare de l’avant-scène, nous touchant droit au cœur. « Je suis très fière de cette chanson », confie-t-elle. « Elle est tellement différente de ce que j’ai écrit par le passé. »
Stréliski souhaitait consciemment « élargir les horizons un peu, creuser les émotions ». Conséquemment, chaque pièce est une brève chronique, un petit monde autosuffisant. « Chacune raconte son histoire », précise-t-elle. La structure et le rythme de l’album sont également réfléchis afin de former un arc narratif qui « nous amène vraiment d’un endroit à un autre à travers les hauts et les bas du récit ».
Ce qui nous amène à l’idée centrale, soit d’oser continuer à rêver, peu importe ce que la vie nous réserve. « Je veux que les gens se rappellent l’importance de l’immensité de notre spectre émotionnel en tant qu’humains, et à quel point ceci est universel plutôt que polarisant. Nous faisons tous l’expérience des mêmes traumatismes – la vie, la mort, les ruptures – alors comment pouvons-nous demeurer optimistes et rêveurs par rapport à notre fabuleuse existence? Nous pouvons nous perdre dans la pureté de nos émotions — tout ça se trouve en nous, et ça me fait ressentir de l’espoir. »
Détails du produit
- Pochette de carton 4 panneaux
- Secret City Records (Canada) / XXIM, Sony Masterworks (Monde - hors Canada)
Crédits de production
- Alexandra Stréliski / Maxime Navert
- Pierre-Olivier Rioux / Maxime Navert
- Pierre-Olivier Rioux
- Anthony Francoeur-Vallière
- Giacomo de Paola
- Bo Kondren
Musiciens
- Piano / Orgue
- Violon
- Alto
- Violoncelle
- Contrebasse
Crédits de composition
- Alexandra Stréliski